10 novembre 2017
À partir de la constatation qu’un certain nombre d’OSBL d’habitation pour aînés ont mis en place et mènent des activités complémentaires à leur offre de logement et de services non résidentiels inclus au bail, le RQOH a réalisé une étude pour les recenser et les documenter. Un sondage et une série d’entrevues individuelles avec des gestionnaires d’OSBL-H ont permis d’en faire le portrait.
Au terme de la démarche, il apparait que les deux activités génératrices de revenus les plus courantes et mises en place par plus de la moitié des organismes sondés sont la location de locaux (le plus souvent ponctuelle et de court terme) et le service de repas à une clientèle externe (au moyen d’une popote roulante ou de livraison de mets préparés, et plus rarement sous la forme d’un service de traiteur). Une faible proportion de répondants ont indiqué offrir un service de convalescence ou de répit, parfois dans le cadre d’une entente avec le réseau de la santé et des services sociaux. Enfin, quelques organismes ont rapporté tirer des revenus additionnels de sources variées, allant de l’exploitation d’une serre horticole à la location d’espaces pour l’installation d’antennes de transmission cellulaire sur le toit de l’immeuble.
Au total, les données recueillies révèlent une série d’initiatives dignes d’intérêt, mais dont l’impact demeure somme toute limité. Dans l’ensemble et à quelques exceptions près, les surplus identifiés demeurent modestes. Néanmoins, ces activités et les revenus additionnels qu’elles génèrent contribuent à la viabilité financière des organismes et à leur capacité de maintenir une offre de services abordable aux aînés locataires qui constituent leur clientèle première.
Certains OSBL ont par ailleurs réussi à développer une offre de services beaucoup plus étendue, que ce soit en ce qui a trait au type de services offerts ou à la clientèle à laquelle ils sont proposés. Qu’il s’agisse de la vente et la livraison de repas emballés sous vide ou encore de la location permanente ou plus fréquente et systématique de locaux, ces activités génèrent des revenus beaucoup plus importants et des surplus à l’avenant, du fait qu’elles reposent sur une utilisation plus rationnelle et optimale des infrastructures et ressources existantes au sein de l’organisme. En outre, les services de type « popote maison », qui s’adressent aux aînés à faible revenu qui sont souvent isolés dans le quartier ou la communauté environnante, participent à cet effort collectif visant à favoriser le « vieillir chez soi ».
L’étude a été réalisée dans le cadre des activités du Créneau des entreprises collectives en services aux personnes âgées autonomes ou en perte d’autonomie et a bénéficié du soutien du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation.
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